L’ostéoporose est une pathologie souvent silencieuse, car le patient ne se sent pas malade. Elle est donc sous-diagnostiquée et insuffisamment prise en charge sur le plan thérapeutique.
Or, voici quelques chiffres :
- à 65 ans, 39 % des femmes souffrent d’ostéoporose.
- à 80 ans, 70 % des femmes sont atteintes d’ostéoporose et parmi elles, 60 % présentent au moins une fracture.
On dénombre chaque année en France 60 000 fractures vertébrales, 50 000 fractures de l’extrémité supérieure du fémur (« col du fémur ») et, 35 000 fractures du poignet qui sont une conséquence de l’ostéoporose. On prévoit une forte augmentation de ces chiffres du fait du vieillissement de la population. Il est donc nécessaire de mieux informer les patients qui, la plupart du temps sous-estiment l’apparition de cette maladie et ne voient pas le lien direct entre fracture et ostéoporose.
Or, l’ostéoporose est une maladie ou l’os devenu poreux présente un risque de fracture à faible niveau d’énergie traumatique : en chutant de sa hauteur, en toussant, en se retournant dans son lit… mais bien sûr qui peut se révéler également à l’occasion d’un traumatisme violent : accident de la circulation.
La fracture du col du fémur est à l’origine de 20 % de décès chez la femme et 25 % pour l’homme. Il ne faut donc pas négliger une diminution de la taille, considérée comme pathologique. Chez la femme, s’il y a une différence de 3 centimètres par rapport à sa taille adulte après 50 ans, il est indispensable de consulter un médecin afin de réaliser une radiographie. Il est donc important de dépister cette pathologie à temps.
Il existe aujourd’hui des traitements efficaces, or seulement 20 % des femmes souffrant d’une ostéoporose avec fracture bénéficient d’un traitement adapté. Ce qui est fort regrettable quand on sait que ces produits permettent de réduire jusqu’à 60 % le risque de fracture vertébrale et de 40 % le risque de fracture du poignet ou de la hanche.
Depuis l’étude Adami en 2009, on sait que le traitement de l’ostéoporose perd 70 % de son effet si le calcium et la vitamine D ne sont pas bien pris, n’hésitez donc pas à compléter votre traitement avec le calcium vitamine D Nutros®.